Il était plus de trois heures du matin quand Arsenic ouvrit enfin les yeux. Il cligna des yeux en regardant et soupira un instant, avant de refermer les yeux et essayer de dormir un peu. Et elle attendit. Attendit. Attendit. Il grogna avant de balancer la couverture quelque part dans la pièce, avec ses pieds, et se redressa difficilement, mais surtout douloureusement. Il retint un petit gémissement de douleur, assis sur le lit, sa main sur son ventre. Il leva la tête et observa celle-ci d'un angle nouveau, comme il le fait si souvent. Sa chambre était assez petite, si on la comparait à son salon et était plutôt bien tenue... Il cligna des yeux, stupéfait. Il n'était pas chez lui, c'était certain. Toutes les personnes qu'il connaissait serait tombées des nues s'il voyait sa chambre aussi propre, et tous est au courant du fait que l'ordre stressait - en quelque sorte - le bel Arsenic. Il ébouriffa les cheveux, ne se rappelant rien de ce qui s'était passé quelques heures plus tôt. Et puis, chez qui était-il ? L'hypothèse du kidnapping pouvait être balayer étant donné qu'elle n'était ni bâillonné, ni ligoté. Et puis, ses bandages qui enroulaient la zone en question. Cependant, il resta sur ses gardes, s'est on jamais.

Arsenic finit par se relever, soucieux de ne pas faire de bruits, et s'appuya sur tous les meubles qui étaient sur son chemin pour éviter de s'écrouler, sous le poids de la douleur. Il avait soif. Il trouva rapidement la cuisine, ordonné également, mais il pensait à beaucoup trop de choses pour penser à ça. Il se servit un verre d'eau et le but d'une traite, une migraine naissante. Où était-il, et que s'était-il passé ? ... Ses souvenirs reviennent d'un coup et assez violemment. C'était comme une explosion, mais qui se situait dans sa tête, mais qui lui faisait un mal fou. Il se retint de tomber, morne. Il aurait du faire plus attention, hier soir. Enfin, ce n'était qu'un hasard. Qu'il voulait changer d'air à 23 heures, après une discussion téléphonique un peu trop mouvementé, et qu'un alcoolique s'était rapproché de lui, le prenant pour son ex, et lui assena un coup de couteau en plein ventre. Faut dire qu'il avait déjà parlé avec des alcoolo', il n'avait donc pas prévu ce coup de couteau. L'homme s'était enfuit, et Arsenic qui perdait son sang dans une ruelle déserte, inconsciente au monde et observant la lune, pensant à ses pommes et maudissant son père.

▬ Tu t'es réveillé.

Arsenic lâcha son verre, prise de peur par cette voix sortie de nulle-part sans prévenir. Il se retourna aussitôt et dévisagea la personne qui était face à lui. Un homme qui devait être entre la trentaine et la quarantaine, qui devait surement dormir sans son pyjama.

▬ Doucement, je ne vais pas te faire de mal.
▬ Vous êtes qui ?
▬ C'est comme ça qu'on remercie la personne qui t'a sauvée la vie ?

Arsenic haussa un sourcil, septique. Puis, la douleur lui revint et elle grimaça légèrement. Peut-être qu'il ne mentait pas...

▬ Merci... de m'avoir soigner.

Un grand sourire satisfait se dessina sur les lèvres du prétendu médecin, puis il s'approcha du blesser pour voir si sa blessure ne s'était pas ré-ouverte. Chose étrange, le médecin ne l'avait pas dévisagé comme tout le monde le faisait si bien avec elle. Il était bizarre. Le médecin lui déclara juste qu'il ne devait pas trop bouger pendant cette semaine et attendit le levée du soleil pour aller déposer Arsenic chez lui. Il le remercia encore, et munie d'une béquille, il monta chez elle. Il se rendit pas compte qu'une personne l'attendait chez lui. Quand Arsenic le vit, il ne fût pas vraiment surpris.

▬ Qu'est ce que tu fous là ?

L'inconnu avait gardé le même visage impassible et s'approcha délicatement d'Arsenic, puis s'empara de son visage, ses joues devenu rouges.